L’amour,
le sentiment le plus dangereux qu’un humain est capable d’éprouver, a eu des
conceptions véritablement changeantes tout au long de l’histoire : bien
que les gens en aient toujours souffert, l’idée, ou mieux, la mise en pratique
de l’idée de chaque époque a beaucoup changé.
La
base de la conception occidentale de l’amour commence avec la civilisation
classique, culture où on apprécie l’existence d’une déesse comme la
personnification du sentiment ; sa vertu principale était la perfection
telle que Platon l’avait décrite. Nonobstant. Sa réalisation dans la rue était
complétement différente, puisque les habitants de la Grèce ancienne ainsi que
ceux de Rome, non seulement ne choisissaient pas leur couple, mais ils les
cherchaient par convenance.
Le
même système de trafic existait au temps du féodalisme : les paysans
n’avaient d’autre préoccupation que celle de survivre, raison pour laquelle ils
ne pensaient pas à l’idée de l’amour qu’ils avaient, même pas si elle était
correcte ou fausse.
À
la fin du XVIIIème siècle, ainsi qu’au début du XIXème siècle, les premiers pas
de la civilisation « moderne » ont permis la concentration de nos idées.
C’est là que les philosophes commencent à parler de la liberté d’aimer celui
qu’on veut ; c’était le germe de la conception de nos temps. Cependant, les
discussions sur les idées ne sont pas arrivées à la matérialisation de la
liberté dont les philosophes parlaient, parce que la société continuait
enracinée dans le conservatisme en matière amoureuse.
Pourtant,
après beaucoup de guerres, la société occidentale, pendant tout le XXème
siècle, a laissé de côté tous les malheurs et, la question de l’amour a
commencé à ouvrir sa mentalité, jusqu’à arriver à nos temps, où la liberté de
décision et de mise en pratique ne devrait pas être dérangée. Malheureusement,
l’obstruction d’une liberté si importante est encore très commune dans la
société. Est-ce qu’on a vraiment évolué ? On ne sait jamais.
Imanol
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