jeudi 30 avril 2015



Le coup de foudre, cela existe?
Et l´amour pour toujours?

La réponse à la première question est oui!. Le coup de foudre existe bel et bien!
Personne n´est à l´abri. La foudre peut frapper n´importe qui, n´importe quand.
L´amour fou dès le premier regard, on en rêve toutes même si on a passé l´âge des contes de fées et qu´on a bien compris que le Prince Charmant n´existait pas.

Quand j´ai fait la connaissance de Pierre, cela a été le coup de foudre. L´amour dès le premier regard. Le bonheur à l´état pur. Le coeur qui s´emballe, les yeux qui s´illuminent, la certitude d´avoir trouvé celui qui va me combler. L´âme soeur!. J´avais toujours entendu “ quand tu rencontreras l´âme soeur, tu la reconnaîtras” et cela était vrai!. L´attirance que nous éprouvions l´un pour l´autre était si forte que j´en ai eu peur. Surtout quand, trois jours plus tard, il m´a demandé de me marier avec lui. Nous étions faits l´un pour l´autre. C´était comme si l´on se connaissait depuis toujours.
À peine un an plus tard, nous nous sommes unis pour le meilleur et pour le pire!. Et pour l´éternité!

Avec l´arrivée des enfants, arrivèrent aussi les premières disputes, les premières désillusions, les différents points de vue...Enfin! la crise des trois ans. Puis la crise des sept ans, à cause de la routine et de la chute du désir, soulignent les statistiques. Puis celle des dix ans. Je ne sais plus à quoi elle est due celle-là. En réalité, chaque nouvel événement un peu bousculant peut entraîner une crise dans le couple: Un déménagement, la reprise du travail, une promotion, le chômage, un deuil, le cap de la quarantaine, celui de la retraite, la découverte d´une liaison....

Un jour, les questions inévitables se posent. Qu´est devenue la personne avec laquelle on s´est marié? Dans quel coin de la planète est allé atterrir notre amour?. Qu´avons-nous fait ( ou pas fait ) pour en arriver là?

Des couples heureux existent. Même s´ils ne sont pas les plus fréquents.

Rien n´est immuable dans la vie: Pourquoi l´amour devrait-il donc l´être?

                                                                                                                                         Ana S.

mercredi 29 avril 2015



Je me souviens…..

-          Je me souviens quand il n’y avait que deux chaines à la télé. Je regardais avec ma grand-mère une émission qui diffusait des pièces de théâtre par chapitres et qui avait un grand succès à l’époque.
-          Je me souviens que ma sœur et moi nous partagions un seul vélo.
-          Je me souviens qu’on achetait des sucreries à la sortie de l’école.
-          Je me souviens quand j’allais avec ma grand-mère dans une librairie où on pouvait changer les livres après les avoir lus.
-          Je me souviens qu’on était impatientes de nous enlever l’uniforme pour nous habiller en jeans le week-end.
Inma



Voici l'un des petits plaisirs minuscules que je conseille vivement,
Faire la grasse matinée
            Il est indéniable que même en ayant de multiples activités enrichissantes à faire un dimanche matin, toutes très louables et qui pourraient nous épanouir l’esprit et nous fortifier le corps, les jours où il est impossible de résister à l’immense plaisir de faire la grasse matinée ne sont pas rares.
            Cette activité qui, à première vue, peut sembler simple, nécessite, cependant, une préparation minutieuse qui peut prendre plusieurs jours.
            La planification d’une vraie grasse matinée n’est pas une sinécure, au contraire, c’est un objectif à atteindre et sa réalisation peut nous prendre plus de travail que prévu.
            Premièrement il faut trouver le moment le plus approprié, de préférence un jour où on est seul à la maison pour qu’il n’y ait personne qui puisse perturber notre rituel, alors, on commence à dessiner la stratégie à suivre tout en laissant place à  l’ improvisation.
            Nous n’avons pas besoin de nous lever tard, laissez-nous conseiller par notre horloge biologique, elle va nous dire le moment exact où nous sommes prêts à nous lever dans les meilleures conditions.  Préparer le petit déjeuner à notre goût et le déguster en lisant le journal fera le reste. Bon appétit !
                                                                                                                     Inma

jeudi 9 avril 2015



 Mes réflexions sur l’amour et le désamour

Quand nous pensons à l’amour nous remontons souvent à notre adolescence où nous vivons tous nos sentiments avec beaucoup d’intensité. Normalement on connait une fille ou un garçon au lycée ou dans une fête et on commence à sentir quelque chose de spécial. Au début, parler avec lui/elle nous intimide et en plus nous croyons n’avoir dit que des bêtises quand nous arrivons à lui dire quelque chose. Si finalement la flamme de l’amour fait son apparition (les fameux papillons dans le ventre) on sent un bonheur sans limites mais par contre, si la relation ne fructifie pas, nous croyons être les plus malheureux du monde.
Avec les années, notre cœur d’artichaut d’avant n’a plus lieu d’être mais on continue à avoir besoin de quelqu’un à nos côtés. Les relations effrénées deviennent plus calmes et stables et si on rencontre la personne « idéale » on envisage la formation d’une famille. L’amour est de cette façon accompagné ou plus précisément construit sur la vraie amitié, la confiance et le dévouement envers l’autre.
Lorsqu’on célèbre le mariage, la promesse est faite jusqu’à ce que la mort nous sépare, mais malheureusement, la vie n’est pas si idyllique et l’amour des couples non plus. Ainsi, des relations qui apparemment semblaient solides et durables, se transforment quelquefois en un cauchemar, et la passion pour l’autre en apathie et rejet. Dans ce cas,  on doit affronter le difficile moment de la séparation ou le divorce, un processus où la capacité pour se mettre d’accord et le respect devraient aller de pair. Mais, en même temps, il ouvre une nouvelle période qui nous permettra de refaire notre vie.
Après tout, l’amour est une émotion intense qui envahit tout notre être, qui nous permet de partager la vie avec la personne aimée et, même s’il nous fait parfois souffrir, il nous montre que nous sommes vivants.

                                                                                                                                           Egoitz

À la manière de Perec, merci infiniment de partager quelques souvenirs d'enfance...




Je me souviens au printemps quand les chemins sentaient les violettes.

Je me souviens quand on se laissait tomber en roulant dans les prés qui étaient en pente.

Je me souviens quand on séchait le fleuve de mon village pour le nettoyer et que je pouvais prendre alors les petits poissons avec mes mains.

Je me souviens quand après les vacances on rentrait en France et à la frontière on nous fouillait les valises.

Je me souviens quand mon père tuait les cochons, j´entends encore leurs cris.

Ana



Je me souviens, à l'école, d'un livre de littérature où j'ai appris mon premier poème.

Je me souviens du jour où ma mère m'a acheté mon premier Levis, et du moment où j'ai vu que l'étiquette était orange et pas rouge. Quelle déception !

Je me souviens des vendredis de mon enfance, cachée derrière la porte du salon ,afin de voir l'émission du programme "Un, deux, trois".

Je me souviens d'une boîte où je gardais mes dents de lait. Au début elles étaient blanches, mais après quelques mois, elles changeaient de couleur et devenaient noires.

Je me souviens des étés dans le village de mes parents, quand, après avoir mangé, on allait à la rivière, avec les serviettes sur la tête.


Elena F.

Je me souviens comment je faisais semblant d’être malade pour ne pas aller à l'école.

Je me souviens comment tous mes amis et moi on se réunissait chez moi quand c’était mon anniversaire. 

Je me souviens quand j'avais 3 ans comment je me suis perdu dans la montagne avec mon voisin.

Je me souviens comment je faisais des madeleines avec ma grand-mère.

Je me souviens du Walkman.
Unai



Je me souviens de l’époque où jê rentrais Du Lycée et jê voyais Friends pendant que  jê mangeais.

Je me souviens quand tout le monde parlait comme “Chiquito de La Calzada”.

Je me souviens Le jour ou ma mère m’a réveillé en me disant que Lady Di était morte dans un accident.

Je me souviens quand Miguel Indurain a gagné son cinquième Tour de France d’affilée.

Je me souviens quand je suis allé voter pour La première fois.

Xabier

Je me souviens de ma ferme et de mon château Playmobil.

Je me souviens d’aller chez ma grand-mère le dimanche parce qu’elle avait préparé du chocolat chaud.

Je me souviens de l’émotion  de courir devant le taureau de fuego pendant les fêtes de mon village.  

Je me souviens que j’ai pleuré quand David, le gnome, est mort et il s’est transformé en arbre.

Je me souviens que j’aimais aller à côté de la voie ferrée voir passer les différents types de trains, le Talgo, les marchandises… 

Egoitz

Je me souviens qu’on allait au fleuve pour chercher des écrevisses.

Je me souviens de mon grand-père qui venait me chercher à l’école.

Je me souviens de l’époque où on regardait « Dragoi Bola Z » à la télé, et on se prenait pour Songoku.

Je me souviens que j’allais chercher mon grand-père au magasin-corderie de son ami ; il passait là ses après-midis à parler avec des amis.

Je me souviens que ma mère me disait toujours que je ne me souvenais jamais de rien.

Garazi