jeudi 5 mai 2016



Quand on entrait chez un marchand de tissu, les petit commerçants, des hommes seulement, saluaient et s’intéressaient à la famille. Tous habillés avec des vestes de travail bleues, ils connaissaient les clients et ils savaient qu’il fallait les traiter avec courtoisie et une certaine proximité. La connaissance de leur métier leur donnait un air de professionnalité que tous les clients valorisaient beaucoup.
Toujours armés d’une craie, ils maniaient les grandes pièces de tissu comme s’il s’agissait de poids légers. Ils les décrochaient des étagères et ils les posaient sur le comptoir tandis qu’ils parlaient des caractéristiques du genre, des couleurs ou de sa résistance, au même moment où, d’un coup de main, ils dépliaient le tissu et, avec un petit geste, ils demandaient au client, presque toujours des femmes, de découvrir sa qualité en le touchant.
Une odeur agréable, absente de désodorisants, peut-être due aux comptoirs et au sol en bois, conférait au magasin une sensation de bien-être qui invitait à y rester.
L’apparition du responsable du magasin ne supposait qu’une nouvelle opportunité de s’intéresser aux plus proches et aussi, parfois, de marchander un prix plus bas.
Une fois décidé le tissu à acheter, le vendeur mesurait la quantité demandée en s’aidant d’un mètre à ruban ou plutôt un mètre en bois, faisait une marque avec la craie, prenait les ciseaux et le coupait aisément.
Le moment de payer. Pas au comptoir mais à la caisse où une dame, toujours la même dame, qu’on avait saluée en entrant, conversait de nouveau avec nous, nous souhaitait une bonne journée et nous demandait de transmettre ses amitiés à toute la famille. On devait la payer, c’est vrai; elle devait nous donner la monnaie, pas de question; mais tout cela se produisait dans une ambiance de cordialité dans laquelle le petit enfant (moi) qui accompagnait sa maman profitait du bonbon que la caissière lui glissait avec un sourire complice.
Les vieux magasins, des endroits où on socialisait tandis qu’on faisait les courses.

Juanan Amoriza

mardi 3 mai 2016



Ouistiti !
Il était une fois un objet qui nous a toujours accompagnés et qui est devenu aujourd’hui presque invisible à nos yeux. Il reste là, silencieux sur une étagère ou oublié dans un grenier, sans se plaindre. Il est toutefois le gardien de nos souvenirs, le coffre-fort de nos sentiments les plus intimes. Son nom, l’album photo.
Laissé-pour-compte de l’ère numérique, il a été remplacé par un dossier virtuel dans un disque dur, nous obligeant à voir les photos sur un écran, soit d’un ordinateur, soit d’un portable. Un regard froid à travers une vitre. Loin du charme des vieux albums photo. Chaque fois qu’on le tient entre nos mains, on ouvre une fenêtre sur le passé, on s’apprête à revivre et à redécouvrir ces moments qui ont été immortalisés sur une pellicule grâce à un jeu de lumière. Dès que l’on s’arrête sur ces images qui semblent statiques, on appuie sur la touche « play ». C’est ainsi qu’elles reprennent vie. Les scènes rebondissent, font semblant de jaillir du cadre qui les entoure. Un vrai délice sensoriel jusqu’à ce que l’on referme l’album. Touche « pause ».
Comment oublier la sensation de partir en vacances avec un appareil photo. Un compte à rebours car le nombre de photos à prendre était connu d’avance. Il valait mieux ne pas rater le coup… et chercher le bon moment quand il n’en restait que très peu ! Au retour, c’était le temps de vérifier le résultat, des fois nul… sur ou sous-exposées, floues… mais toujours rigolo… yeux fermés, décoiffé...
Une photo n’est pas un simple papier coloré. Elle nous montre un instant précis, une émotion ressentie qui a été captée et qui sera gardée à jamais. Le temps passe, les photos jaunissent au fur et à mesure que notre peau se ride, signe d’être vivant. Voilà la bande dessinée de notre vie, l’album photo.
Ivan


Moi, une bonne élève à l'école, je détestais le moment où le professeur décidait de nous demander de faire une rédaction sur n'importe quel sujet. (Ça me dit quelque chose maintenant. C’est la vie qui tourne!).
Mais bon, je serai sage et, comme à ce moment-là, je vais faire mes devoirs.

Il y a déjà plusieurs années, je parcourais la maison de mon enfance et, tiens!, je l'ai trouvée, cachée dans un coin de la cave et protégée de la poussière par un plastique : une bassine en terre cuite. Un objet parfaitement fabriqué, résistant et fragile en même temps, brillant et doux à  l'intérieur, plus rude à l'extérieur. Il me plaît beaucoup quand je le regarde. Je me souviens de ma mère, agenouillée en face de la bassine, les manches retroussées au-dessus des coudes, en train de mélanger les petits morceaux de viande avec d'autres ingrédients pour préparer la charcuterie.
Comme il est charmant pour moi cet objet d'antan !

Il est tellement charmant que, depuis longtemps, j'ai décidé lui donner une nouvelle vie comme pot de fleurs au milieu de ma maison.
Eva



En tant que lectrice de ce blog, je m’adresse à vous dans le but de partager mon opinion sur les charmes d’antan. J’ai choisi l’action de flâner, c’est-à.dire, consacrer du temps à ne rien faire. De nos jours, il est mal vu de gaspiller le temps de cette manière au détriment du bien-être physique et psychologique des personnes.
Au fur et à mesure où nos sociétés sont devenues plus et plus compétitives, la possibilité de trouver un travail stable a énormément diminué. Les jeunes sont bel et bien dans la situation d’améliorer leur formation car le monde du travail laisse sur le bord de la route tous ceux qui n’y arrivent pas.
Cette réflexion renforce l’enjeu de la bataille pour obtenir un travail. Le sentiment de ne pas arriver  à accomplir tout ce que nous voulons est prégnant, et les gens remettent en cause que le temps libre et les loisirs, ça n’existe plus. Le droit d’avoir un week-end libre est entre les mains de certains privilégiés.
Un week-end pour ne rien faire; rester à la maison, se promener dans la nature, faire du sport, nous occuper de nos êtres chers, rire et prendre une bière avec des potes, etc. Dans toute action, il est fondamental d’avoir la tête détendue, d’être capable de jouir du moment. “Être ici et maintenant” est la rengaine du «Mindfulness» ou de la «Pleine Conscience», une thérapie innovante en plein essor qui permet de sortir du tourbillon qui nous entoure.
Edurne







Chez moi, ma grand-mère et ma maman ont toujours raconté que mon frère, de sept ans plus âgé que moi, était extrêmement fainéant et refusait de manger quand il était petit. Aux heures des repas, elles faisaient sortir de la cuisine tout le monde pour ne pas avoir de disputes, et commençaient à essayer de nourrir l’enfant.
Un jour, vers cinq heures, maman est allée avec une voisine chercher son fils. Quand il est sorti de l’école, la voisine s’est rendu compte qu’il avait la joue gonflée et a dit à ma mère qu’il faudrait emmener le gosse chez le médecin. Maman lui a ouvert la bouche et a découvert qu’il n’avait pas un phlegmon mais une boulette qu’il avait maintenue intacte pendant plus de deux heures et demie!
Ça vous en bouche un coin, hein?
Et je peux vous assurer que les boulettes que ma grand-mère cuisinait se dissolvaient dans la bouche!
Juanan

Une gaffe
2006, derniers jours du mois de mai. L’inspecteur est venu au lycée chercher un nouveau directeur/directrice.
Étant donné qu’aucun enseignant ne voulait s’y présenter, il a élaboré une liste avec une douzaine de personnes dont je faisais partie. Pendant les interviews qu’il  nous a réalisé, tout le monde essayait de s’excuser avec une maladie pas encore confirmée, une future grossesse, la vieillesse des parents, l’intention de prendre une année sabbatique, etc.
Quand il a essayé de me convaincre, j’ai refusé tous ses arguments. À la fin de l’interview, il était fâché avec mes réponses et il a dit que dans ce lycée tout le monde se défilait. À ce moment-là, une étincelle d’orgueil m’a fait dire que je n’étais pas une personne qui se débinait. Et lui: «C’est juste ce que je voulais écouter».
Oh la boulette ! Quatre ans comme directeur !
Juanan

 L’énigme
Vendredi dernier mes amis et moi, nous sommes allés faire une activité d’évasion. Nous y avions déjà été  il y a quelques mois. Dans cette activité, il y a certaines chambres où on doit résoudre quelques épreuves et devinettes.  La première fois que nous avons participé, bien que nous n’ayons déchiffré que la première chambre,  nous nous sommes bien amusés. Nous avons fait  un bon travail en équipe et chacun a apporté ce qu’on fait de mieux. Le sujet de l’activité était l’énigme et Alan Turing.
Ce vendredi il m’est arrivé quelques situations qu’on peut considérer un peu bizarres, mais comme je ne crois pas aux coïncidences, j’ai appris à les remarquer. Par exemple, trois nombres se sont croisés à travers ma journée trois fois par mois; il paraît que par hasard, mais non !! Sur l’horloge de ma voiture, à la première tâche du jour et dans un numéro qui m’avait téléphoné. Ces nombres étaient  721.
Alors,  nous sommes entrés dans la seconde chambre, la décoration était différente et les épreuves aussi. Ils ont changé la scène et nous devions repartir  à zéro. Il y avait beaucoup d’informations et les pistes étaient vraiment compliquées. Nous avons perdu  du temps  en suivant des chemins erronés, mais finalement nous avons trouvé la façon d’ouvrir la porte de la troisième et dernière chambre.
Nous étions là, il y avait trois tableaux, une valise et une lanterne ; mais nous n’avions que dix minutes pour résoudre cette chambre. La valise avait un cadenas pour pouvoir être ouverte, nous avions besoin de trois chiffres, mais nous ne savions pas où nous pouvions les trouver. Mes amis ont  commencé à lire les textes, à chercher dans les tableaux lorsque je me suis assise à côté de la valise et par enchantement mes trois nombres, 721, sont arrivés dans mon cerveau. J’ai  pensé pourquoi pas ? Et je me suis élancée sur le cadenas et j’ai mis les trois nombres…7…2…1. Et voilà la valise était ouverte. !!!.. Mes amis ont flashé et moi aussi… et moi, je suis devenue l’héroïne de la soirée, comme  Alan Turing lui-même …

Ça vous en bouche un coin, hein ?
                                                                                                                                                   Merche

Mon anecdote commence dans un bus urbain. Quand j'étais en train d’attendre pour descendre, le chauffeur a fait un brusque tour  et sans y penser et sans regarder, j’ai appuyé ma main sur la place la plus proche.
En attendant mon arrêt, debout, j’ai continué avec la main sur le siège, comme un support et aussi parce que le tissu était vraiment doux et confortable. Ouais, je caressais le siège en attendant l'arrêt de l'autobus.
Quand les portes se sont ouvertes, j'ai regardé rapidement le siège, si doux, et j'ai paniqué quand  j'ai vu que c'était une jambe !
Oh la boulette !

Raquel


Un voyage interminable

Février 2004. C’était ma première année à l’université à Valladolid. J’avais l’habitude de rentrer chez moi le vendredi après-midi pour y passer le week-end. Faute de voiture, j’utilisais le train. Un jour j’étais déjà prêt pour me rendre à la gare quand j’ai reçu l’appel de ma mère qui m’a dit qu’il avait commencé à neiger à Miranda. Comme à Valladolid le soleil brillait, j’ai décidé quand même d’emprunter la route. Première erreur. Quand je suis monté dans le train, je ne m’attendais pas à un tel périple. Une fois arrivé à la gare de Burgos, on a dû descendre du train étant donné que le transport par voie ferrée était suspendu à cause de la neige. Sans aucune autre alternative, j’ai pris un bus pour essayer de gagner Miranda. Deuxième erreur. À mi-chemin de Miranda, le bus a dû s’arrêter à Briviesca, un village à une demi-heure de la ville. De gros flocons de neige tombaient sans cesse. L’averse était tellement copieuse que la route était complètement bloquée. À cette heure-là, il faisait nuit et j’avais à chercher un endroit pour passer la nuit. Absolument déboussolé, je me suis rendu au centre sanitaire du village pour me réfugier. Heureusement, j’ai été très bien accueilli par les médecins et le personnel de garde qui m’ont offert un lit. Après des heures d’errance, j’étais finalement rassuré. En plus, j’étais entouré de médecins. Rien à craindre ! Le lendemain matin, une fois la route rouverte, j’ai réussi à reprendre le voyage avec un médecin du centre qui habitait à Miranda ! On a tous les deux pu rentrer chez nous dans sa voiture une journée après mon départ à Valladolid.
Ça vous en bouche un coin, hein ?

Iván


Une soirée réussie… à la limite !

Un samedi soir, j’ai été invité à dîner chez des amis. Il ne s’agissait pas d’une occasion spéciale, simplement de profiter d’un bon moment de convivialité. Pour donner un coup de main, moi, j’ai proposé de préparer le dessert : des crêpes. Bien que j’aie déjà cuisiné cette spécialité bretonne, j’ai cherché la recette afin de ne pas me tromper sur les quantités. L’heure venue, je me suis mis à préparer la pâte à crêpes en compagnie du reste des invités qui regardaient le spectacle. Une fois les ingrédients mélangés (le lait, la farine, les œufs, le beurre…) il ne restait que le sucre et le sel à ajouter. La recette disait : une cuillère à soupe de sucre et une petite cuillère de sel. Le manque d’attention m’a fait ajouter une grande cuillère à soupe de sucre et une autre de sel dans un geste maladroit. Comme un bon cuisinier, j’ai goûté la pâte… Elle était horriblement dégueulasse ! Quand je me suis aperçu de mon erreur, je me suis tu et j’ai tâché de trouver une solution. Les grands moyens ! J’ai ajouté du sucre jusqu’à ce que la saveur du sel soit cachée. Finalement, j’ai cuit les crêpes dans la poêle en les faisant sauter pour essayer de faire preuve d’un professionnalisme dont je manque, et elles ont été servies. Personne n’a rien dit.
Oh, la boulette !
Ivan



L’histoire que je vais raconter a eu lieu en février de l’année passée. C’était l’anniversaire d’une amie et elle avait invité plusieurs personnes à dîner. Pendant le repas, on a décidé de commencer à faire des paris. Au début, ils étaient très simples et innocents, comme mélanger différents types de nourriture et après les manger. Cependant, pour taquiner notre amie, on a pensé lui demander de faire quelque chose de plus intéressant : on lui a proposé d’ouvrir la porte de l’armoire où se trouve la lance d’incendie. On pensait que le fait d’ouvrir la porte allait causer quelque type de sonnerie. Heureusement, rien ne s’est passé. On a beaucoup rigolé après. Puis, on est rentrées chacune dans sa chambre pour se reposer.  À huit heures du matin, le manager de la résidence nous a appelées, il avait vu les caméras de surveillance et savait que c’était notre faute : les pompiers étaient arrivés à quatre heures du matin et il s’était réveillé. On a dû payer une amende pour avoir fait venir les pompiers.

Oh la boulette !
Jaione



Il y a deux ans, je suis allé à Londres faire un séjour à l’université de Roehampton. Une fois là-bas, mon professeur m’a dit qu’une chaîne de télé anglaise voulait tourner un spot publicitaire sur l’université. Ils voulaient une personne étrangère pour le spot et mon prof m’a demandé si je pouvais le faire. J’ai accepté sans douter et quand le spot a vu le jour, ça a été un franc succès ! Les gens m’arrêtaient dans la rue pour me demander des autographes!

Ça vous en bouche un coin, hein?
Edurne



Quand j’avais 24 ans, je travaillais comme serveuse dans une cafétéria pendant les weekends pour gagner un peu d’argent pour m’offrir de petits plaisirs. Il y avait un client qui était un homme âgé avec une petite enfant ; ils venaient assez souvent. Après quelques mois, quand la petite enfant a commencé à parler, je lui ai demandé : tu es très bien avec ton grand-père, hein ? L’homme âgé m’a répondu: je suis son père.

Oh la boulette!
Edurne



Ces vacances je suis allée à Berlin. J’aime beaucoup cette ville ; pour moi le mot qui peut la décrire est liberté ; Berlin es une ville vibrante, qui évolue et où on peut ouvrir la perception du monde. J’y ai beaucoup de lieux spéciaux, l’un d’eux c’est le Mauerpark.

Le Mauerpark est un grand marché aux puces où on peut trouver des choses tellement bizarres, allant des masques à gaz aux designs de nouveaux artistes de la ville ; tout épicé avec la nourriture et la bonne musique. J’aime beaucoup y aller, faire « du lèche-vitrine », regarder les gens et surtout chercher des livres et des disques.

La dernière fois que j’y suis allée, on fêtait le 60ème anniversaire de la mort de Hermann Hesse et j’ai eu la grande chance de trouver une copie du Siddharta, (l’un de mes livres favoris) ; ni plus ni moins qu’une édition de 1965. Le vendeur m’a dit que j’étais une femme chanceuse et comme d’habitude il m’a offert des petits papiers pour choisir une citation célèbre. Ce jour-là, j’ai trouvé un fragment d’un poème d’Erich Fried que j’emmène toujours avec moi et que je lis de temps en temps :

« Nicht sich verstecken vor den Dingen der Zeit in die Liebe, aber auch nicht vor der Liebe in die Dinge der Zeit“

Dans ma traduction « libre », ça peut être quelque chose comme:

« Ne cachez pas le passage du temps dans l'amour mais ne cachez pas l'amour dans le temps. »

En préparant ma valise j’ai eu l’intuition de prendre ce papier pour l’emporter à Berlin. Comme j’ai appris à prêter attention à ces petites voix venant de mon âme (pourquoi pas ?), je suis allée le chercher et je l’ai mis dans mon porte-monnaie.

Dimanche, nous sommes allées au Mauerpark et comme dans un petit rituel, j’ai commencé à chercher parmi les livres de l’étal. Finalement, j’ai déniché un livre du Dalaï Lama et une vieille édition du Bhagavad Gita. Après avoir payé et comme d’habitude, le vendeur m’a offert les petits papiers pour tenter ma chance ; comme par miracle, j’ai choisi la même citation que quatre ans auparavant. Quand j’ai lu le papier, j’ai cherché dans mon porte-monnaie celui que j’avais mis et je l’ai montré au vendeur. Il était vraiment touché ; il a fondu en larmes et naturellement j’ai pleuré aussi.

Pour me remercier de ce moment si émouvant, le vendeur m’a donné l’opportunité de tenter ma chance une autre fois ; et voilà ma nouvelle citation.
Ça ne pouvait pas être autrement, il s’agit d’une citation de Friedrich Nietzsche. Lol !!

« Celui qui un jour veut apprendre à voler, celui-là doit d’abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, à grimper et à danser ; ce n’est pas du premier coup d’aile que l’on conquiert l’envol : »

 Ça vous en bouche un coin ; hein?

Merche