vendredi 20 octobre 2017



La solitude représente parfois une souffrance, comme dans le célèbre cas de Robinson Crusoë. Peut-elle aussi être recherchée ? Dans quel but ? Que nous apporte-t-elle ? Que nous enlève-t-elle ?
La solitude se présente aujourd’hui comme une maladie à ne pas atteindre. On la fuit vivement en remplissant nos vies avec des activités et des expériences. Mais, il y a de la solitude recherchée quand même, des gens qui s’isolent volontairement…. que cherchent-ils ?
L’être humain est un être social, autrement dit, il a besoin de la présence et de la reconnaissance des autres. C’est cette nécessité d’échange d’émotions qui fait voir la solitude comme une expérience négative et frustrante.  Soit à cause d’une espèce de narcissisme naturel, soit la croyance qu’on n’est pas ce que le regard des autres reflète, l’homme n'est tout de même pas fait pour vivre seul.
Ainsi, ce sont les personnes fortes qui sont capables de dénicher dans la solitude leur inspiration, puisqu’ ils considèrent autrui comme une entrave à leur avancée. Pour eux, vivre des moments de solitude est alors une nécessité, qui permet un ressourcement profond, un recentrement sur soi-même.
De toute manière, la solitude nous entoure tous, tout au long de notre existence, elle va nous façonner selon l’interaction avec elle, laquelle peut aussi évoluer avec le cours du temps. Pourtant, on évite parfois la solitude car nous nous ennuyons, car nous ne savons pas quoi faire avec nous-mêmes. Et afin de se rencontrer avec soi-même et de ressentir une métamorphose intérieure, il y a des gens qui éprouvent l’isolement volontairement.
Il faut souligner que dans la société actuelle au premier monde, c’est difficile d’être complètement isolé, compte tenu de l’accès à tous les médias de communication et à l’information dont on profite. Avec Youtube, on regarde la vie des autres et avec les chats on discute de choses et d’autres… on arrive à remplir le vide, mais, malgré ce ringard remplaçant, on souffre d’un certain mal par manque de câlins. La récente fabrication de poupées sexuelles peut être un bon exemple.
En conclusion, en citant Aristote, la vertu est le juste milieu entre deux vices, dans ce cas-ci, ni la réclusion ni l’évasion ne sont la meilleure manière d’aborder la solitude.

Raquel


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