La
solitude représente parfois une souffrance, comme dans le célèbre cas de
Robinson Crusoë. Peut-elle aussi être recherchée ? Dans quel but ?
Que nous apporte-t-elle ? Que nous enlève-t-elle ?
La solitude se présente aujourd’hui comme une maladie à ne pas atteindre.
On la fuit vivement en remplissant nos vies avec des activités et des expériences.
Mais, il y a de la solitude recherchée quand même, des gens qui s’isolent
volontairement…. que cherchent-ils ?
L’être humain est un être social, autrement dit, il a besoin de la présence
et de la reconnaissance des autres. C’est cette nécessité d’échange d’émotions qui
fait voir la solitude comme une expérience négative et frustrante. Soit à cause d’une espèce de narcissisme
naturel, soit la croyance qu’on n’est pas ce que le regard des autres reflète,
l’homme n'est tout de même pas fait pour vivre seul.
Ainsi, ce sont les personnes fortes qui sont capables de dénicher dans la
solitude leur inspiration, puisqu’ ils considèrent autrui comme une entrave à
leur avancée. Pour eux, vivre des moments de solitude est alors une nécessité,
qui permet un ressourcement profond, un recentrement sur soi-même.
De toute manière, la solitude nous entoure tous, tout au long de notre
existence, elle va nous façonner selon l’interaction avec elle, laquelle peut
aussi évoluer avec le cours du temps. Pourtant, on évite parfois la solitude
car nous nous ennuyons, car nous ne savons pas quoi faire avec nous-mêmes. Et
afin de se rencontrer avec soi-même et de ressentir une métamorphose
intérieure, il y a des gens qui éprouvent l’isolement volontairement.
Il
faut souligner que dans la société actuelle au premier monde, c’est difficile d’être
complètement isolé, compte tenu de l’accès à tous les médias de communication
et à l’information dont on profite. Avec Youtube, on regarde la vie des autres et
avec les chats on discute de choses et d’autres… on arrive à remplir le vide,
mais, malgré ce ringard remplaçant, on souffre d’un certain mal par manque de
câlins. La récente fabrication de poupées sexuelles peut être un bon exemple.
En
conclusion, en citant Aristote, la vertu est le juste milieu entre deux vices,
dans ce cas-ci, ni la réclusion ni l’évasion ne sont la meilleure manière
d’aborder la solitude.
Raquel
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